Avant la vente de leurs biens, la plupart des propriétaires immobiliers les font passer par un estimateur en ligne. Il est vrai que la démarche est simple à effectuer. Elle est également gratuite et rapide. Mais il est déconseillé de vendre la propriété sur la base du prix qui découle du procédé. Pour cause, le risque d’obtenir un montant estimatif erroné est grand. Voici ce qui l’explique.

1. L’estimation en ligne s’effectue sur la base d’informations qui ne sont pas vérifiées

En opérant l’estimation en ligne, le propriétaire immobilier doit fournir quelques renseignements concernant le bien grâce à un court formulaire. Un algorithme évalue la propriété à partir de ces renseignements. Or, il n’effectue aucune vérification pour s’assurer que ces données sont exactes. Une seule erreur de la part du propriétaire du bien peut alors directement fausser les résultats de la démarche.

Comparée à cela, l’estimation d’une maison à Montoir-de-Bretagne qui est réalisée par un professionnel exige une ou plusieurs visites du bien pour l’évaluer à partir de ses caractéristiques réelles.

2. L’estimateur en ligne ne considère que quelques informations concernant le bien

D’une manière générale, les questions posées par un estimateur en ligne sont peu nombreuses et concernent les caractéristiques de base du bien (surface, date de construction…). Le système n’exige souvent pas les spécificités de la propriété. Or, celles-ci doivent être prises en compte, car elles peuvent valoriser le bien sur le marché. 

En comparaison à cela, un professionnel fait en sorte de mettre en exergue chaque particularité du bien pour pouvoir l’apprécier à sa juste valeur.

3. Les prix de référence ne traduisent pas toujours l’état actuel du marché

Pour effectuer la démarche, l’algorithme opère par comparaison du bien avec des propriétés semblables. Il se base sur les prix de vente de celles-ci pour déterminer la valeur du bien mis en jeu. Toutefois, ces valeurs sont issues de transactions qui ont eu lieu dans le passé. Il est alors fort possible qu’elles ne soient plus d’actualité. 

Par rapport à cela, le professionnel prend pour références les valeurs courantes afin de définir le prix le plus juste du bien.