Vous avez une maison à vendre à Saint-Nazaire ? Le savez-vous ? Depuis le début de l’année, le rythme annuel de la hausse des prix ne ralentit pas dans l’ancien. Pour l’ensemble du marché de l’ancien, l’augmentation était de 7 % sur un an en février, contre + 5 % en 2020 à la même époque (+ 3,4 % en février 2019). Et l’on note une accélération spectaculaire de la hausse des prix des maisons anciennes ! Faisons le point.
Pour l’heure, bonne nouvelle, malgré la crise sanitaire, deux confinements, leurs conséquences économiques et sociales, le resserrement de l’accès au crédit, rien ne vient freiner la hausse des prix constatée depuis le printemps 2019, ni entamer le moral des Français quant à leur projet d’acquisition immobilière !
Partout, la demande explose et les biens sur le marché se font de plus en plus rares. Seul bémol : les ménages modestes éprouvent des difficultés pour accéder au crédit et réaliser leurs projets immobiliers. Le déplacement de l’activité vers des produits de meilleure qualité et de localisation plus recherchés, donc plus chers, se renforce en effet sur un marché en récession et contribue à l’auto entretien du mouvement de hausse.
La conséquence la plus spectaculaire de cette évolution reste une accélération des prix inconnue depuis le milieu des années 2000 sur le marché des maisons : + 8,5 % sur un an en février, contre + 5,5 % il y a un an (+ 3,5 % en février 2019). D’ailleurs, en dépit de l’affaiblissement saisonnier de la hausse des prix affichés en janvier 2021, les offres des vendeurs ne s’assagissent pas, écartant l’espoir d’une accalmie rapide sur le front des prix signés.
En revanche, le rythme de la hausse des prix des appartements s’est stabilisé à + 5,9 % depuis la fin de l’année dernière. L’impact du repli des prix dans les grandes villes (provoqué par le blocage du marché durant le 2e confinement) se fait sentir, même si depuis le début de l’année les prix d’offre des vendeurs commencent à se redresser.
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